« Lâamour, ce nâest pas seulement ce qui fait battre le cĆur⊠câest ce qui donne un sens au souffle. »
Il faut parfois marcher longtemps â Ă travers les orages, les silences, les vertiges â pour comprendre que lâon cherchait depuis toujours une seule chose : aimer.
Pas seulement aimer quelquâun, nonâŠ
Mais aimer au pluriel, aimer en profondeur, aimer en démesure.
Aimer les gens, les saisons, les enfants qui rient, les mains qui soutiennent, les regards qui comprennent sans un mot.
Aimer un mĂ©tier, un matin, un livre, une musique, un souvenir, une idĂ©e un peu folleâŠ
Aimer comme on sâaccroche Ă la lumiĂšre quand tout vacille.
Parce que lâamour, câest le seul combat qui mĂ©rite quâon tombe. Et quâon se relĂšve.
Câest la seule valeur qui ne sâuse pas, mĂȘme quand le monde sâeffondre un peu.
Câest une Ă©toile du berger, une lanterne au bout du tunnel, un feu de camp au milieu de la nuit.
Câest notre quĂȘte, depuis toujours.
Et peut-ĂȘtre, aprĂšs tout, la seule question qui vaille nâest pas «âŻQue vais-je faire de ma vie ?âŻÂ»
Mais :
đ Quâest-ce que jâaime assez fort⊠pour le dĂ©fendre, pour mây consacrer, pour y croire encore mĂȘme quand tout semble perdu ?
Ce jour-lĂ , on comprend quâon nâa pas besoin de possĂ©der quoi que ce soit,
juste de se tenir lĂ ,
le cĆur ouvert,
Ă aimer.